MARCEL rencontre Karine et son beau regard

Publié le 02/08/2019 - 5 minutes de lecture

Pour la parution de notre article dans le magazine CALQ (lire l’article sur CALQ par ici), on a eu un besoin urgent de photos.

Mais pas n’importe quelles photos, parce que paraître dans CALQ, ce n’est pas anodin.

Il nous fallait de belles photos, des photos de qualité pour mettre en avant nos différentes personnalités chez Bonjour MARCEL.

On nous avait parlé d’une nouvelle photographe installée rue Pannessac au Puy avec un grand studio photo… Alors on est allé prendre rendez-vous pour un shooting, mais aussi pour en savoir plus sur son métier et bien évidemment sur sa passion (parce qu’ici on adore les gens qui prennent des risques, se lancent dans l’entrepreneuriat et ont des rêves plein la tête).

3, 2, 1…. Rencontre avec Karine, Ardéchoise d’origine, photographe et passionnée par son métier.

MARCEL : Salut Karine !

Karine : Salut MARCEL !

Parle nous de ton parcours.

Alors pour commencer, je n’ai pas du tout appris la photo de façon classique. J’ai fait les beaux-arts à Saint-Etienne et c’est en réalisant des projets artistiques pour l’école que je me suis passionnée pour la photo. J’ai appris les techniques par moi-même, en faisant des erreurs. Puis en 2011, une fois mes études terminées, j’ai intégré le studio de Mr Machabert (anciennement bd Saint-Louis, au Puy) et c’est là que j’ai réellement découvert et appris le métier de photographe « social ».

C’était quoi le nom de ton diplôme aux beaux-arts ?

J’ai obtenu un Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP). Ce parcours m’a permis d’apprendre à utiliser un argentique mais aussi le tirage à la chambre noire. Il m’a surtout permis de m’épanouir artistiquement et d’apprendre toute l’histoire de la photo. Une histoire qui me passionne depuis.

Il faut du courage pour monter un studio photo de nos jours, qu’est-ce qui t’a motivé ?

C’est sûr qu’à l’heure du numérique c’est compliqué de trouver sa place. Mais je suis tellement attachée aux photos papiers qu’il était impensable pour moi de ne pas proposer ce service là. Et puis je propose plein d’autre chose dans ma boutique : shooting photo, photo d’identité, retouche, copie de photos anciennes, je fais aussi des photos de mariage, de la vente de cadres, d’album et de petits accessoires.

Tu as toujours voulu avoir ta propre boutique ?

Oui, avec ma propre identité ! Lorsque Mr Machabert a pris sa retraite en 2017, j’ai quitté la boutique et je me suis lancée en tant que photographe indépendante en attendant d’avoir un lieu rien qu’à moi. À l’époque, je bossais de chez moi et j’ai commencé en faisant beaucoup de photos pour les scolaires.
Aujourd’hui ma boutique a un peu plus d’un an et je n’ai pas vu le temps passer. C’est un vrai bonheur de venir travailler quand on exerce sa passion. Forcément, je ne compte pas mes heures, mais j’y prends toujours autant de plaisir.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?

Les photos en studio et le côté relationnel. J’adore ces moments où des personnes viennent se faire prendre en photo dans ma boutique. Ce sont souvent des familles et j’essaye de faire de mon mieux pour qu’ils passent un agréable moment.

Qu’es-ce qui te démarques dans ce métier ?

Ma cool-attitude ! (rires)
Je ne me prends pas la tête. Quand des familles viennent pour un shooting par exemple, je les mets à l’aise, je leur fait prendre des poses les plus naturelles possibles. Le naturel c’est vraiment quelque chose d’important pour moi. Et puis surtout, je fais en sorte que mes prestations soient accessibles au niveau tarif. J’ai envie qu’un jeune couple puisse venir se payer un shooting photo. Je ne veux pas créer quelque chose d’élitiste. J’ai envie que tout le monde puisse avoir des souvenirs d’un instant passé. C’est ce qui reste dans le temps.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Finir d’aménager mon studio en y mettant plus de photos de mes clients et plus de photos de mon « coté beaux-arts ».
J’aimerai beaucoup proposer dès la rentrée de septembre ou en janvier, des ateliers photos pour enfants. Une sorte de « club photo » pour enfants où je leur apprendrai la technique, l’histoire de la photo mais aussi le danger des images. C’est un projet qui me tient beaucoup à cœur. (Affaire à suivre).

Quelle est la chose que tu préfères photographier hors studio ?

J’adore les photos d’intérieurs de maisons anciennes, avec de vieilles tapisseries, où tout à été laissé à l’abandon. J’adore l’idée de cristalliser un truc qui va forcément disparaître. J’ai d’ailleurs réalisé une collection à ce sujet qui s’appelle « Effractions ».