- Eco-citoyens
Publié le 05/10/2020 - 3 minutes de lecture
Nouvelle sessions de notre série “Les conseils Eco-Logiques du hérisson” offerte par France Nature Environnement Haute-Loire.
Ce mois-ci le hérisson vous apporte des conseils pour reconnaître des mammifères plus ou moins connus de notre département.
Voici la présentation de quelques mammifères sauvages de Haute-Loire, comment les identifier, les différencier et relever les traces de leur passage.
Les carnivores
Parmi les carnivores, pouvez-vous reconnaître la genette ? Elle appartient à la famille des viverridés. Sa taille se situe entre la martre et le chat, et elle est reconnaissable à sa queue, presque aussi longue que son corps. Elle consomme principalement des micro-mammifères mais aussi parfois des oiseaux et des mammifères moyens (écureuil).
Mais il y a également plein d’autres carnivores : le chat forestier, le renard, la fouine, la belette, la martre, le putois, l’hermine, le blaireau, la loutre. Plus rares : le loup et le lynx.
Les insectivores
Certains n’ont plus vraiment besoin d’être présentés comme le hérisson, appartenant aux insectivores…
Autre insectivores : la taupe, les musaraignes, les crossopes, les crocidures.
Les lagomorphes
Ce sont nos amis à grands oreilles. En Haute- Loire on trouve notamment le lapin de garenne (en photo) et le lièvre d’Europe.
Les ongulés
Pouvez-vous différencier les cerfs des chevreuils ?
Le chevreuil a un beaucoup plus petit gabarit (deux fois plus petit et cinq fois moins lourd) que le cerf et dispose d’une tache claire au fessier nommé miroir.
Et les mâles des femelles ?
Autres ongulés : le sanglier et le chamois.
Les rongeurs
On trouve le castor, l’écureuil, la marmotte, le campagnol, le mulot, le rat, le loir gris, le lérot et le muscardin (en photo).
Certaines espèces sont exotiques, c’est à dire étrangères et implantées par l’Homme (volontairement ou non). Dans cette catégorie, on retrouve en Haute-Loire le raton laveur, le rat musqué et le ragondin.
Les indices de la présence de mammifères
Il n’est pas nécessaire d’observer directement l’animal pour s’assurer de sa présence. Il suffit de relever les indices qu’il laisse !
De façon indirecte, il est possible de déterminer une espèce.
Par exemple avec les empreintes :
Source : Cebenna
Mais aussi, les coulées (trace de passage animal), les couches (formation au sol de lits), les déjections, les restes de repas, les ossements/cadavres, les cris ou les chants, les marquages territoriaux ou encore par des constructions (nid).
Cependant, afin de pouvoir recenser les populations de façon plus précise, les scientifiques utilisent différentes méthodes de suivis : pièges à empreintes, pièges à poils, pièges à micro-mammifère, pièges photos, suivi par télémétrie, collier GPS,…
Mais au fait c’est quoi un mammifère ?
C’est un animal vertébré doté de poils et de mamelles pour allaiter ses petits… les êtres humains en font partie !
A vous de jouer et de reconnaître ses animaux ou des traces de leur passage en partant en randonnée-photo en forêt.
N’hésitez pas à nous envoyer vos plus beaux clichés : accueil43@fne-aura.org