Publié le 31/05/2023 - 3 minutes de lecture

Mon premier contact avec l’œuvre de Magali, fut en 2016, sur l’affiche du festival “Court mais bon”. Je revois très bien ce portrait de femme avec en guise de cheveux des pellicules de cinéma. J’ai tout de suite été conquis par son style. J’ai contacté l’artiste en lui proposant d’exposer son travail au centre culturel de Saint-Germain-Laprade. Ce fut chose faite en octobre 2016. Depuis Magali n’a cessé de peindre. J’avais envie de faire un petit clin d’œil à l’expo “Autoportraits” du musée Crozatier, en vous présentant cette portraitiste altiligérienne qui expose au Garage K (13, avenue Foch au Puy-en-Velay) jusqu’à fin juin. 

Rendez-vous à l’atelier

J’ai rencontré Magali dans son “appartement atelier” et nous avons discuté à bâton rompu, autour d’un café, de notre passion commune pour la peinture. “Je suis autodidacte, j’ai toujours dessiné, je gribouillais sur mes cahiers d’école, j’ai toujours aimé ça, c’est vital pour moi” dit Magali en ce début d’interview. Magali a décider de peindre il y a une douzaine d’années.Dans son appartement-atelier où règne une ambiance Montmartroise, une multitudes de tableaux de différentes tailles sont posés sur le grand mur. Quelques paysages et natures mortes trônent aux milieu de très nombreux portraits de toutes tailles. “Comme Berthe Morisot, je peins dans ma salle à manger. Mon mari est très concilient” poursuit la peintre en souriant. Elle s’épanouit en peignant ses portraits de femmes aux regards profonds et énigmatiques. Elle sait saisir les attitudes de ses personnages au moment où l’expression colle parfaitement au sentiment… “J’ai tout de suite ressenti que la peinture était plus libre que le dessin, plus créative, c’est une tout autre dimension. J’ai découvert à travers la peinture que l’on peut se passer du trait, grâce aux couleurs, aux ombres…” poursuit l’artiste.

Amoureuse de Lautrec

Nous avons échangé ensuite sur ses goûts, ses influences. “Je me souviens que mon père avait ramené une collection de litho de Toulouse-Lautrec et je suis tombé amoureuse de cet immense artiste, j’avais 6-7 ans, j’ai pleuré devant ses œuvres. J’aime beaucoup les peintres de fin du XIXe début XX: les Fauves, les Nabis, les Post-Impressionnistes, les Cloisonnistes… C’est en regardant les toiles de ces maîtres que j’ai appris à peindre. Finalement, j’ai appris à peindre avec des très grands…”  conclut Magali dans un éclat de rire.

So British

Depuis son premier voyage à Londres en 1975 avec ses parents, Magali a toujours eu une relation fusionnelle avec la culture anglaise. Elle a d’ailleurs exposé il y a quelques années en Angleterre. “Je me souviens que lors de ce premier voyage en 75, au top de la culture anglo-saxonne, j’avais un manteau en poils de chèvre, comme celui de Cat Stevens”, dit-elle en souriant. Comme toute passionnée du Royaume Uni, Magali est aussi fan d’Elizabeth II, qu’elle a peint plusieurs fois.

L’Acrostiche MARCEL de Magali

Malgré les
Avaries
Regarde les
Choses
Encore avec
Légèreté

Love & Portrait

Deverjac a rédigé cet article.

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