Publié le 23/05/2022 - 3 minutes de lecture

L’histoire du film aurait pu être inventée pour le cinéma mais son origine est bien réelle : un jeune agriculteur qui crée un cabaret dans sa ferme pour la sauver. C’est en janvier 2018 que le réalisateur lyonnais Jean-Pierre Améris découvre cette fabuleuse histoire et décide d’en tourner une adaptation pour le cinéma.

Une belle histoire qui méritait son adaptation au cinéma

La ruralité et les conditions de vie déplorables des paysans ont déjà été évoquées au cinéma avec notamment Au nom de la terre ou Petit paysan. Mais là, le film d’Améris s’inscrit dans un registre complètement différent : le ton se rapproche de celui de la comédie et l’optimisme est le mettre mot. Car David Caumette, créateur des Folies fermières, est avant tout un rêveur et ses proches aiment à le lui rappeler.

Alban Ivanov (David Caumette | Copyright Caroline Bottaro

C’est son escapade inopinée dans un cabaret d’Aurillac et sa rencontre avec la danseuse Bonnie, jouée par Sabrina Ouazani, que David a une idée : créer son propre cabaret, dans sa ferme. Le film retrace ainsi toute l’histoire du cabaret, du moment où David commence à y songer à la création d’un spectacle, en passant par le recrutement d’artistes locaux. Il est porté par une distribution de tous horizons et très agréable, avec à sa tête un Alban Ivanov en pleine forme, loin de ses rôles récurrents un peu lourdingues des comédies françaises du moment.

L’esprit de troupe du film et la bienveillance qu’elle dégage font bon ménage et nous permettent de changer d’air dans une actualité pas très joyeuse, tout en continuant d’être alertés sur la précarité du métier d’agriculteur.

Tourné dans la région

Le « vrai » David Caumette possède une ferme dans le Tarn mais pour son film, le réalisateur Jean-Pierre Améris souhaitait tourner en Auvergne, rêvant depuis longtemps de poser ses caméras dans le Cantal. Le tournage du film s’est entièrement déroulé dans le Cantal, notamment à Aurillac, Trizac (grange, cabaret, étable et ferme), ainsi qu’à Pailherols, Vic-sur-Cère, Méallet et Menet.

Les cinémas ont besoin de vous : la pandémie est derrière nous mais les salles obscures n’ont pas retrouvé leur fréquentation pré-Covid. Allez au cinéma, laissez-vous tenter, surprendre. De nombreux films ne trouvent pas le public qu’ils méritent et c’est vraiment dommage.

Cet article a été rédigé en collaboration avec Auvergne Rhône-Alpes Cinéma

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