Ce magnifique album est un objet magique qui nous emporte dans le flou de nos sensations d’enfance (pour les plus grands) et offre aux plus jeunes le parfum de l’aventure.
Un adulte se remémore le petit garçon qu’il était pendant les « grandes » vacances. Il les passait chez son oncle Angelo, un original bienveillant, d’une absolue tendresse, figure allégorique de la liberté car « même les oiseaux et le chèvrefeuille avaient le droit d’entrer dans la cuisine par la fenêtre ouverte ».
Quelles belles vacances ! Trouver de nouveaux chemins, écouter les histoires de l’oncle, manger des nouilles au beurre, lire des tas de livres…
Muni de son vélo rouge – un peu trop grand – et de l’infinie confiance de son oncle, le jeune garçon explore les environs et s’aventure de plus en plus loin. « Les vacances avaient la forme d’un escargot avec la maison au centre, et je faisais des cercles de plus en plus grands pour tenter d’arriver au bord. »
Un jour enfin, le voilà au bord de son monde : la mer est devant lui ! « C’était là et je ne l’avais jamais su ». Et sur la plage, voici Esther Andersen, une petite fille comme une surprise, comme une émotion.
Ce livre est pure poésie. Chaque phrase est une merveille accompagnée des aquarelles tout en légèreté et délicatesse d’Irène Bonacina, mises en valeur par un grand format à l’italienne.
Respirez cette histoire ! Car oui, elle se respire et laissera en vous, une trace précieuse qui pourrait bien ressembler au bonheur…
Une très belle émotion de lecture pour s’envoler en famille.
Sylviane 📙