- Lifestyle
Publié le 12/05/2023 - 6 minutes de lecture
Qui dit Auvergnat, dit forcément fan de fromage… Et c’est pas MARCEL qui dira le contraire ! Tu savais d’un food-truck de fromage parcourait la Haute-Loire ? Il s’appelle le Fromagosaure et on a posé quelques questions à Antoine, son jeune fondateur 🦖🧀
Salut Antoine, Qui es-tu ?
Je me présente, je m’appelle Antoine Lhoste, j’ai 29 ans et j’ai grandi sur le bassin du Puy avec des parents commerçants (big up à eux car c’est vraiment grace à eux que j’en suis là aujourd’hui). Après m’être longtemps cherché professionnellement en testant divers métiers, de l’informatique à la charpente et la menuiserie en passant par serveur ou vendeur en épicerie fine, j’ai, je crois, enfin trouvé ma voie : vendeur de plaisir fromager !
Parle nous du fromagosaure… C’est quoi, le concept ?
Le Fromagosaure, c’est ma société, une entreprise qui a eu un an le 9 mai et c’est un petit étal mobile où on retrouve plein de petits délices ! Du fromage dans l’ensemble, un petit rayon charcuterie, mais pas seulement… L’idée, c’est de faire plaisir et de se faire plaisir, gustativement parlant.
Comment t’es venu l’idée de créer le fromagosaure ? Et pourquoi ce nom ?
J’ai été vendeur et serveur dans une petite épicerie fine, qui se trouve à Fay-sur-Lignon et qui s’appelle “Les Délices du Mézenc”. Une belle boutique où j’ai vraiment découvert le monde du fromage. Coralie a été une bonne mentor ! Je ne vous cache pas que j’étais déjà amateur et grand gourmand avant cet emploi mais là, ce fut la révélation ! Découvrir l’ambiance des marchés, la proximité avec les clients…
Ça a été le déclic ! C’est décidé, je veux faire partager ce goût du fromage. Je trouve ça un peu fou, qu’à partir d’un même produit qu’est le lait, bien qu’il y ait des sortes de lait différents (de vache, chèvre, brebis…etc), que l’on puisse créer un si grand panel de goûts et de textures.
Et pourquoi pas le faire à ma sauce, en devenant mon propre chef, et en créant mon entreprise ? C’est à partir de ce moment là que l’aventure a été lancé.
Quant au nom, je voulais un nom qui sortent un peu des sentiers battus, qui fasse rire, et un logo du même style, très enfantin, et reconnaissable. Lors d’un petit apéro entre amis, on essayait de trouver un nom en faisant des listes d’idées plus ou moins farfelues, quand tout à coup : « Et si on partait d’un logo et… genre un… monstre ou un… dino qui croque un frometon… car un dinosaure, ça mange beaucoup… et PAF !” Le nom est tout trouvé, ainsi que la charte graphique : le Fromagosaure est né !
Tu proposes quoi comme service ?
Mes services proposés sont principalement la vente, de fromages et charcuteries sur les marchés locaux. J’essaye de me diversifier, et proposer des services traiteur, pour des anniversaires, mariages ou tout autre rassemblement en préparant des plateaux avec du fromage, de la charcuterie, des fruits, fruits secs, crudités. Plein de couleurs, plein de saveurs, des pièces montées fromagères… C’est une partie que j’adore dans mon travail ! C’est à la demande et je m’adapte en fonction de chaque projet.
On peut me retrouver également sur quelques événements festifs en tant que Foodtruck, à proposer de la restauration rapide à base de fromage bien entendu. Des bruschettas, des planches apéritives à partager, etc…( d’ailleurs les festivals du coin, n’hésitez pas à me contacter).
Quels types de fromages est-ce que tu vends ? C’est quoi le chouchou de tes clients ?
De tout ! Des fromages de vaches, des fromages de chèvres ou de brebis. La majorité de mes fromages sont fermiers, j’essaye de favoriser les productions locales mais je propose aussi des incontournables du fromager avec de belles AOP comme des beaux Comté, du Morbier, ou des produits régionaux, Cantal, Saint Nectaire, Salers, enfin Salat (un 100% lait de Salers de Charlotte Salat).
D’ailleurs le Saint Nectaire est une contrepèterie, vous l’avez ? 🙂
J’espère bien que le chouchou de mes clients, c’est leur fromager préféré, moi évidement… Blague à part, je dirais Le Saint Nectaire médaillé, un joli produit fermier. Goûteux et crémeux !
Comment est-ce que tu choisis tes fromages ?
Aujourd’hui, internet et les réseaux facilitent la découverte de nouveauté. Quand je vois un fromage intéressant, je prends contact avec les producteurs et je vais leur rendre visite sur leurs exploitations. J’écoute aussi les envies et les remarques de mes clients, c’est d’ailleurs comme ça que j’ai découvert l’Acajou du Gaec Cambon (dans le Cantal).
La sélection est dure, mon camion est bien trop petit et la diversité de bons fromages qu’on peut trouver en France ou même chez nos voisins, Italiens par exemple, est insensée…
Ensuite, il faut goûter, ironiquement la tâche ingrate et peu plaisante de mon travail… Je rigole bien sûr ! Mais je ne vendrais jamais un produit que je ne trouve pas bon, c’est très subjectif, mais c’est ainsi.
Où est-ce que l’on peut te retrouver ?
On peut me retrouver sur différents marchés du coin. Le lundi à Saint-Julien-Chapteuil, le mardi à Tence, le jeudi à Yssingeaux et le samedi au Puy-en-Velay… Je cherche d’autres endroits pour les jours de la semaine restant.
C’est quoi tes projets du moment ?
Plein de projets sous le coude, mais j’aimerais les peaufiner avant de les exposer.
Je vous en dévoile un quand même : c’est de rendre mes clients contents, et de cuisiner plus !
Un livre/un film/un son à nous partager
Un livre : Indian Creek de Pete Fromm, une invitation à la nature, aux grands espaces, au voyage… un peu comme nos paysage de Haute-Loire non ?
Un film : l’iconique “Château ambulant”
Un son : dur d’en dire qu’un seul mais on va se tourner vers un petit rap hispanique avec Faenna et son titre « Papeles y Mechero ».
Ton acrostiche MARCEL :
Morbier
Artisou
Reblochon
Cantal
Emmental
Livarot
Suivez les aventures du Fromagosaure sur Facebook et Instagram 🧀