Publié le 25/05/2023 - 2 minutes de lecture

Au programme cette quinzaine dans Ciné MARCEL : un thriller glaçant sous emprise et une comédie sociale portée par Jacques Gamblin.

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L’Amour et les Forêts (Valérie Donzelli)

Présenté à Cannes Première il y a quelques jours, le nouveau long-métrage de Valérie Donzelli s’ouvre sur une rencontre foudroyante entre Blanche (Virginie Efira) et Greg (Melvil Poupaud) lors d’une soirée. S’ensuit pendant vingt minutes un début de comédie romantique où tout semble aller pour le mieux du monde. Oui mais voilà, l’enjeu du film n’est pas du tout là : Donzelli montre petit à petit l’emprise de Greg sur sa femme et l’enfer qu’il lui fait vivre, notamment en la fliquant jour et nuit et en lui rejetant constamment la faute.

Épaulée par Audrey Diwan (L’Évènement) au scénario, lui-même adapté d’un roman d’Eric Reinhardt, la réalisatrice signe un thriller imparable qui fait vraiment froid dans le dos. Sous sa gueule d’ange, Melvil Poupaud est terrifiant en mari toxique. Virginie Efira, quant à elle, ne cesse d’être stupéfiante à chacune de ses apparitions sur grand écran.

L’Homme debout (Florence Vignon)

Comment rajeunir une petite entreprise de papier peint qui pédale un peu dans la semoule ? En poussant vers la porte de sortie Henri Giffard (Jacques Gamblin), VRP presque aussi vieux que les murs. C’est la mission qui a été confiée à Clémence Alpharo (Zita Hanrot), motivée pour décrocher un CDI dans l’entreprise.

Pour son premier film, Florence Vignon, scénariste de Stéphane Brizé (Une Vie, Mademoiselle Chambon), porte un regard intéressant sur le travail, véritables arènes où la compétition est le maître-mot. Même si l’écueil des seconds rôles caricaturaux n’est pas évité, toutefois à l’origine de plusieurs scènes assez cocasses, on se laisse rapidement attendrir par le duo Hanrot-Gamblin et l’histoire de cet homme debout que le système voudrait asseoir.

Little Marcel a rédigé cet article.

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