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Publié le 19/02/2020 - 4 minutes de lecture
Sur Instagram, nous sommes tombés sur Sandra, Clémence et Audrey, trois étudiantes en Master 2 à L’ESEPAC qui ont décidé, dans le cadre de leurs études de créer un projet vraiment trop cool : Les Éponginettes.
MARCEL, qui adore les idées innovantes (surtout quand elles sont lancées par des jeunes d’ici !) a décidé de les rencontrer pour en savoir plus.
Créer une entreprise de toutes pièces
Dans le parcours du Master 2 « Parcours numérique » enseigné à l’ESEPAC, l’école du packaging située à Saint-Germain-Laprade, les étudiants doivent monter une entreprise de A à Z, comme si ils étaient de vrais entrepreneurs.
Ils doivent réfléchir à un concept en toute liberté, développer l’idée, trouver un statut juridique, chercher des actionnaires, faire un plan d’investissement mais aussi ouvrir un compte en banque et gérer tous les aspects qui relèvent de la communication et de la promotion de leur « entreprise ». Bien évidemment, ce projet pédagogique est encadré par les professeurs mais également par des professionnels locaux. Bref, une super initiative qui a poussé nos trois drôles de dames à mettre au point Les Éponginettes comme des pros !
Créer des Tawashi et encourager les éco-gestes au quotidien
Les Éponginettes, c’est un projet solidaire, local et écologique qui a pour but de fabriquer des Tawashi (des éponges lavables et durables faites à partir de tissus recyclés) et de sensibiliser à des éco-gestes pour la préservation de l’environnement.
Les filles, toutes trois originaires du nord et du sud de la France, vivent en colocation aux abords de Saint-Germain-Laprade pour leurs études. Dans leur appart’ elles partagent des trucs et astuces pour réduire leur consommation d’énergie et pour préserver l’environnement. C’est en discutant et en surfant sur le net, que leur est venue l’idée de créer des Tawashi.
Pour permettre la création et la vente de leurs Éponginettes, les filles ont du réfléchir à tout un schéma à mettre en place afin de garantir la mise en place de leur projet :
- Mise en place d’un partenariat exclusif avec Emmaüs qui leur permet de collecter des textiles en fin de première vie.
- Découpe des tissus grâce à des machines disponibles au Fab Lab du Pensio (l’ESEPAC et le Fab Lab sont partenaires).
- Confier la réalisation des Éponginettes à des structures solidaires (travailleurs handicapés, personnes en réinsertion). Jusqu’à présent, elles ont d’ailleurs réussi à créer un partenariat avec l’ESAT (établissement et service d’aide par le travail) de Meymac, au Monastier-sur-Gazeille.
- Assurer la formation au tissage pour les structures solidaires (environ 15 min par éponge).
- Vendre leurs produits dans les commerces locaux (des partenariats sont en cours notamment au Puy-en-Velay).
Engagées dans le zéro-déchet et très motivées, les filles connaissent déjà un petit succès auprès de leur entourage.
Si vous souhaitez acheter une Éponginette : vous pouvez leur envoyer un message sur Facebook ou Instagram. Prix : 4 €.
En plus de créer des Tawashi, les filles ont également pour projet de faire de la sensibilisation aux éco-gestes via leurs réseaux sociaux mais aussi sous forme d’ateliers dans les écoles.
Comme une « vraie » entreprise, les Éponginettes payent des taxes qui seront reversées à une association de leur choix. Sinon le reste des bénéfices leur permettra d’organiser un bon gueuleton avec le reste de leur promo.
Leurs lieux préférés en Haute-Loire
Pour Audrey : le chateau d’Arlempdes et le Massif du Sancy 😉
Pour Clémence : le Mont Mézenc.
Pour Sandra : la Vierge au Puy et le rond point des « trois pierres » pour sa vue incroyable sur la ville.
Et pour dîner, boire un verre entre copines, la réponse est unanime : Comme à la Maison au Puy.
L’acrostiche des Éponginettes
Marier
Amour et
Rencontre pour
Créer des
Éco-gestes
Locaux
Nous, on souhaite longue vie aux Éponginettes et bon vent à Sandra, Clémence et Audrey dans la poursuite de leurs carrières (qui s’annoncent très prometteuses) 😉
AL a rédigé cet article.