- Ça c'est MARCEL
Publié le 17/11/2019 - 3 minutes de lecture
Il y a quelques semaines, nos adhérents ont eu la chance de découvrir le domaine des Eygageyres à Chadron. MARCEL en immersion !
Ne passons pas par 4 chemins : nous avons été émus d’avoir eu le privilège de toucher et de goûter la « Rolls Royce » du cochon altiligérien.
Dans cette histoire, les jeune porcs sont achetés une fois sevrés à Polignac, puis sont gardés 8 à 9 mois dans ce cadre idyllique (à Chadron) avec vue sur la vallée de la Loire (sans déconner c’est plus chouette que beaucoup de Club Med !).
Ils sont élevés entre frères et sœurs dans leur maison bourgeoise : la yourte. Ils disposent d’une yourte par famille.
Le cochon n’aime pas déménager. Une fois installé, Lettycia et Romain leur agrandissent l’enclos petit à petit pour qu’ils se sentent bien dans leurs baskets. Il arrive parfois qu’ils sautent le fil et s’échappent, mais Alaska le chien de cochons les rappelle à l’ordre fissa fissa !
De même, si un petit malin essaye de changer de yourte, il se fait vite déloger par le gang voisin (un vrai caractère de cochon !).
Tout est fait pour que notre ami rose se sente bien. Lettycia leur passe même des huiles essentielles de lavande quand ils ne sont pas au top de leur forme, d’où le label bien mérité de « Porcs bio et plein air ».
Bien moins stressés que leurs collègues d’enclos fermés, on a affaire ici à des animaux bien traités, et ça se ressent : ils réclament des caresses aux curieux qui viennent les saluer.
Quand ils atteignent les 120 kilos au garrot (comme nous après les fêtes de fin d’années), il est venu le temps de la transformation.
Telle la limace se métamorphosant en papillon, le cochon, lui, évolue en pâté de campagne (le must), pâté en croûte, pâté de tête, jambon blanc, caillettes, rillettes, saucissons, saucisses, et toutes les pièces de coupe de nos amis à la queue en tir bouchon.
Les ingrédients annexes sont sélectionnés chez les amis :
- le beurre chez Denis, éleveur bio de la Ferme de 3 Cascades,
- la farine chez Elodie qui fait ses pâtes maisons,
- etc…
Un cercle vertueux de producteurs conscients et engagés pour que l’on consomme mieux.
Entre nous, il faut être prêt à mettre le prix juste dans les aliments que l’on consomme. Quitte à réduire la quantité de viande, mais être assuré d’avoir le produit local, élevé et abattu dignement.
Idéal pour les locavores et toutes celles et ceux qui sont attentifs à leur façon de consommer. L’idéal serait de manger moins de viande (nombreux sont les MARCEL flexitariens par ici), mais surtout de la BONNE viande ! Lorsque l’on caresse ces petites bêtes, élevées en plein air sur un sol bio, on est fiers d’acheter au prix juste.
Ce cochon, on peut le déguster au restaurant des parents, Patrick et Isabelle, qui sont engagés dans cette optique du local et du bon vivre : copains comme cochons !
Les produits sont en vente au marché du Puy les samedis matins, derrière la bibliothèque, à l’AMAP du Puy et en vente directs à la ferme le samedi après-midi de 16h à 18h.