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Publié le 04/01/2023 - 6 minutes de lecture
En partenariat avec La Brasserie Du Digital, on te présente chaque mois un adhérent de l’association LB2D. Et en ce premier mois de l’année 2023, c’est une adhérente que l’on vous présente ! Il s’agit de Marine Floquet, créatrice de La Mailleuse.
Bonjour, qui es-tu ? D’où viens-tu ?
Je m’appelle Marine. Je suis née dans le Beaujolais. J’ai découvert la Haute-Loire grâce à des amis, et ça a été le coup de cœur. Puis de rencontres en rencontres, j’ai fini par poser mes valises à plein temps, il y a une dizaine d’année.
Le job qui m’a fait définitivement m’installer ici ? Chargée de com et reporter de territoire pour la Maison du Tourisme de Haute-Loire. Une super aventure et l’occasion parfaite de connaître le coin en version accélérée…
C’est quoi ton job/projet ?
Mon projet ? C’est d’avoir plein de projets !
J’aime avoir de nouveaux défis, ouvrir le champ des possibles, et jouer les différentes cordes de mon arc. Et, pourquoi pas, en rajouter de nouvelles…
J’aime beaucoup monter des projets en équipe. Vous pensez que c’est incompatible avec le fait d’être à son compte ? Pas tant que ça, car on peut être indépendant et bosser sur des projets à plusieurs….
D’où ça vient La Mailleuse (concrètement, comment ça marche?) ?
Tout d’abord, je propose des services liés à mon métier d’origine : la communication. Et notamment :
✒️ La rédaction de contenus : articles, textes de sites web. Par exemple, les textes d’origine du site du tiers-lieu « l’Assemblée » à St-Julien-Chapteuil.
🎥 La vidéo : lorsque c’est un projet modeste, je le réalise moi-même. Mais si le projet a plus d’ampleur (comme la vidéo pour Station Bee’s Brioude), je travaille avec des vidéastes. Je m’occupe alors de la gestion client, de l’écriture du scénario et de l’organisation du tournage.
🖥️ Enfin, on me demande aussi des conseils en communication. J’aime bien travailler les stratégies de com sous forme d’ateliers qui réunit une partie des collaborateurs : ça permet de s’interroger ensemble sur les fondements de leur structure et ça met à contribution l’intelligence collective. Quand c’est nécessaire, j’oriente mon client vers un spécialiste : illustrateur/graphiste, agence web…
🎭 L’autre grand volet de mon activité, c’est le théâtre d’improvisation. Je propose par exemple des ateliers d’initiation. C’est d’ailleurs être un excellent team building en entreprise. Je l’utilise aussi pour des formations type « confiance en soi » et oralité. Je trouve que c’est un outil formidable qui permet de travailler pléthore de « soft skills » : le plaisir de créer ensemble, l’acceptation de l’échec, l’entraide… la liste serait longue.
En outre, je propose des services en coordination de projets ou en programmation culturelle.
La Mailleuse, c’est un peu tout ça : des compétences qui s’entremêlent et l’envie de tisser des liens entre les projets, et ceux qui les portent.
T’es sur quoi en ce moment ?
À fond sur le collectif « Par les 2 Bouts ». Et oui, en parallèle de « La Mailleuse », j’ai monté un collectif avec 5 autres comédiens-improvisateurs. Nous proposons des prestations « de théâtre spontané et d’animations interactives ». L’idée, c’est de pouvoir répondre collectivement à la demande des entreprises, collectivités ou associations : théâtre-débat, show d’impro, imposture au milieu d’un événement, jeux coopératifs, théâtre forum… Le théâtre est un levier : il permet des prises de conscience. Il crée une atmosphère propice au dialogue ou tout simplement au divertissement.
Le truc le plus WTF qu’il te soit arrivé dans ton parcours ?
Organiser durant 3 ans « Station Lyon Neige/les 3 Vallées » : un évènement de promotion des sports d’hiver qui accueillait 200 000 personnes place de la République à Lyon. Il y avait même un big air avec réception sur un matelas gonflable géant. Une autre époque…
Comment es-tu arrivé jusqu’à la Brasserie du Digital et pourquoi ? Comment as-tu entendu parler de LB2D ? Pourquoi avoir rejoint le réseau d’adhérents ?
J’avais entendu parler de la Brasserie dans la presse, vu passer quelques infos sur les réseaux sociaux… Et puis j’ai eu l’occasion de mettre les pieds dans ce beau bâtiment cet été lors de l’afterwork de Bonjour Marcel justement. J’y avais fait plein de rencontres.
Quand on est indépendant, il est indispensable de tisser des liens. Je ne suis pas 100% numérique mais je crois au réseau et aux passerelles entre les différents domaines…
Tu penses quoi de la Haute-Loire ?
J’adore. La qualité de vie y est incroyable… Ce que je préfère, c’est les reliefs variés et ouverts. Un panorama en chasse un autre. Par contre, on manque cruellement de mobilité douce, non ?
Ton spot préféré ?
La Haute Vallée de la Loire et ses gorges sauvages, Chanteuges où il règne une atmosphère hors du temps, le charme du Puy, les sucs du Meygal…
Arrêtez-moi, j’ai envie d’en citer 15 ! 🫠
Parlons un peu culture… T’écoutes quoi ? Tu lis quoi ? Tu regardes quoi ? En ce moment.
J’écoute souvent Ala.ni : une artiste grenado–britannique dont la voix me réchauffe.
En fait, je suis plus spectacle vivant. C’est fou le nombre de bons festivals et saisons culturelles qualitatives qu’il y a autour de chez moi et notamment dans de petites bourgades qui se démènent. Je pense à L’échappée à St-Julien Chapteuil (où je mets la main à la pâte surtout pour les rendez-vous arts de rue d’été « Les Renversantes ») mais il y a aussi l’Embarcadère à Vorey, le Théâtre d’Yssingeaux, La Chaponie…
Et pour finir, ton acrostiche MARCEL :
Martingale
Anatidaephobie
Rabdomancie
Chionosphérophile
Emondeuse
Lichouserie
Retrouvez chaque mois sur Bonjour MARCEL le portrait d’un(e) adhérent(e) de La Brasserie du Digital, l’association qui anime et fédère tous les acteurs du numérique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire.
Valouptitloup a rédigé cet article.