- Rencontres
Publié le 10/07/2019 - 4 minutes de lecture
3,2,1…rencontre avec ce talentueux musicien made in Haute-Loire 😉
MARCEL : Bonjour Auguste !
Auguste : Bonjour MARCEL 🙂
M : D’où est née ta passion pour la musique ?
J’ai grandi en écoutant de la musique, en commençant par Pierre et le loup, Fantasia et ce genre de choses… La musique fait partie de ma vie depuis aussi loin que je me souvienne, et j’ai toujours voulu en faire mon métier. Je me projette musicien depuis que je suis enfant et je n’ai toujours pas changé d’avis.
M: Pourquoi le violoncelle ?
En 2002 j’ai vu une violoncelliste à la télévision lors de l’émission « Les victoires de la musique classique ». J’avais 3 ans et je suis tombé amoureux de cet instrument, si l’on peut dire. Puis j’ai commencé le violoncelle dans une petite école de musique à 6 ans et depuis il ne s’est pas passé deux jours de suite sans que j’en joue.
M : Quels souvenirs gardes-tu de ton passage aux Ateliers des Arts du Puy ?
Plein, et de très bons. J’ai été élève dans de nombreuses institutions depuis que j’ai commencé la musique, et aucune n’a été plus agréable à fréquenter que le CRD du Puy. L’ambiance dans laquelle travaillent les professeurs et les membres de l’administration est à la fois productive, motivante et amicale. C’est très rare, plus qu’on ne le pense, et aussi très important comme exemple à donner à des jeunes musiciens en devenir. Il n’y a pas partout un directeur comme Raphaël Brunon capable de saluer par son nom chaque élève qu’il croise dans les couloirs, par exemple.
M : Que penses-tu de la Haute-Loire ?
J’ai le regret de ne pas y être né, mais je m’imagine avec plaisir m’installer ici plus tard. C’est une région magnifique et inspirante, et je m’y sens toujours chez moi.
M : Tu écoutes quoi en ce moment ?
À l’instant ? Les pièces pour piano de l’Opus 117 de Brahms (dont je recommande au passage la version de Radu Lupu, à consommer sans aucune modération) Et en ce moment ? trop de choses pour pouvoir faire une liste… disons que depuis cette année je me suis replongé en particulier dans les univers de Wagner, Malher et Strauss.
M : Ton compositeur ou musicien préféré ?
Impossible de répondre… Cela varie selon l’humeur. Mais je donnerais quand même le nom de Yo Yo Ma qui pourrait bien être le saint patron des violoncellistes, et celui de J.S. Bach, le génie parmi les génies, le sans égal.
M : Où en es-tu dans ton parcours de musicien professionnel ?
Je termine actuellement mon parcours de Bachelor (licence) à la Haute Ecole de Musique de Genève, et j’espère poursuivre mon cursus avec un master dans une école à Londres ou à Vienne. Même si mes études me prennent la plus grande partie de mon temps pour le moment, je tâche de garder une vie active fournie. Cette année, par exemple, j’ai donné plus d’une vingtaine de concerts en tant que soliste, chambriste ou musicien d’orchestre, j’ai participé à l’enregistrement d’un CD et j’ai joué pour une émission de la radio suisse.
M : Quelles sont tes projets musicaux ?
Je désire enseigner, un poste de professeur en conservatoire me semble une situation rêvée. Mais j’aime jouer plus que tout. Dès l’année prochaine je vais me produire le plus souvent en concert avec une pianiste et explorer le répertoire de sonate violoncelle-piano. Je souhaite reproduire le plus souvent possible ce genre de collaboration fructueuse, afin de découvrir sans cesse de nouvelles pièces et d’avoir toujours plus d’occasions de faire des concerts.
M : À part ton smartphone, quel est l’objet dont tu ne te sépares jamais ?
Facile… mon violoncelle n’est jamais très loin.
Ton acrostiche MARCEL
Magie des sons lancés
A l’oreille attentive.
Résonne ! afin que vivent
Ces notes nuancées
Envolées, irréelles,
Le beau violoncelle.