Publié le 08/11/2019 - 8 minutes de lecture

Vous avez envie d’insuffler un nouveau souffle à votre bibliothèque ? D’aller à la découverte de nouveaux auteurs, de nouveaux styles ?
Notre rédactrice amoureuse des livres, @clarine_bouquine, vous fait part de sa « wish list » (ou « envies lecture ») du mois. 

Découvrez les titres qui lui ont le plus fait envie en septembre, repérés sur Instagram grâce aux chroniques de blogueurs/lecteurs.

Après une première sélection 100% rentrée littéraire, Clarine vous propose ce mois-ci une sélection éclectique, pour tous les goûts. Idéal pour ceux qui sont déjà en recherche du cadeau de Noël qui fera mouche.

P.S : pour découvrir les chroniques complètes de nos prescripteurs du jour, cliquez sur leurs noms.

Pourquoi on a envie de le lire : 

Intriguée par la chronique de @mesechappeeslivresques qui nous présente ce thriller addictif comme un réel coup de cœur. Si par ces mots vous n’êtes pas convaincus, jamais vous ne le serez. 

« Règlements de compte, corruption, drogue, le lecteur se retrouve brutalement plongé dans un monde plein de noirceur avec cette lecture extrêmement addictive.
Alternant passé et présent, on découvre une héroïne marquante, déterminée, qui a été façonnée par un homme, son père, qu’elle aime et hait tout à la fois. Tess Sharpe tire brillamment les ficelles de cette intrigue au rythme prenant.
Un thriller sombre, violent et haletant qu’il est impossible de reposer une fois entamé. Un remarquable page-turner.« 

Le pitch de l’éditeur :

À 8 ans, Harley McKenna a assisté à la mort violente de sa mère. Au même âge, elle a vu son père, Duke, tuer un homme. Rien de très étonnant de la part de ce baron de la drogue, connu dans tout le nord de la Californie pour sa brutalité, qui élève sa fille pour qu’elle lui succède. Mais le jour où Harley est en passe de reprendre les rênes de l’empire familial, elle décide de faire les choses à sa manière, même si cela signifie quitter le chemin tracé par son père.

Depuis Winter’s Bone, on n’avait pas croisé d’héroïne aussi fascinante, émouvante, inoubliable qu’Harley McKenna. Ce roman magnifique signe la naissance d’une auteure au talent fou.

Casterman

Pourquoi on a envie de le lire : 

Un peu de bande dessinée ne fait pas de mal. Facile à aborder, efficace pour une immersion rapide… La BD est souvent vue comme un format ludique, mais elle nous réserve aussi de belles claques. Ce qui semble être le cas de cette nouvelle série qui nous propose une histoire à la « Ferme des animaux », d’Orwell.  

Car oui les dessins sont exceptionnels, d’une finesse mais surtout d’une précision chirurgicale qui fait mouche. Mais le scénario n’est pas en reste dans ce premier tome où les choses se posent en douceur et qui commencent à faire leur nid au fil des pages. Les humains ont quitté le monde du château, les animaux ont repris le pouvoir mais avec différentes strates en leur sein. Entre un taureau dictateur et sa meute de chiens comme gardes du corps, les relations risquent d’être tendues. Car le peuple, le Bas-peuple animal composé de faibles se révolte après le meurtre d’un des leurs”, nous explique @serial_lecteur_nyctalope.

Le renard de Bookstagram semble avoir trouvé plaisir à fréquenter ce monde d’animaux dans lequel il a hâte de replonger, et nous de l’y accompagner.

Le pitch de l’éditeur :

Rire, c’est déjà ne plus subir.
 
Quelque part dans la France de l’entre-deux guerres, niché au cœur d’une ferme oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d’un sabot de fer par le président Silvio… Secondé par une milice de chiens, le taureau dictateur exploite les autres animaux, tous contraints à des travaux de peine épuisants pour le bien de la communauté… Miss Bengalore, chatte craintive qui ne cherche qu’à protéger ses deux petits, et César, un lapin gigolo, vont s’allier au sage et mystérieux Azélar, un rat à lunettes pour prôner la résistance à l’injustice, la lutte contre les crocs et les griffes par la désobéissance et le rire… Premier tome d’une série prévue en quatre volumes, Le Château des animaux revisite La Ferme des animaux de George Orwell (1945) et nous invite à une multitude de réflexions parfois très actuelles…
Existe en format broché et en livre de poche pour les petits budgets.

Ce qui nous a marqué :

Vu de nombreuses fois sur Instagram, c’est la chronique récente de @lavieestunroman qui m’a donné envie d’en apprendre plus sur ce livre. Ceux qui aiment l’histoire des peuples devraient être conquis.

« En 1984, le Québec découvre pour la première fois Céline Dion à la télévision. Mais 1984 est également l’année où 300 policiers envahissent le village de Restigouche pour ordonner des restrictions sur la pêche au saumon aux Autochtones avec une violence disproportionnée.

« Taqawan », qui signifie « saumon » en mi’gmaq, raconte cette période sombre de l’histoire du Québec. Entre légendes, recettes de cuisine, faits réels et récits de vie, Eric Plamondon retrace l’histoire des personnages qui ont vécu cet événement historique. Un roman noir, vivant et percutant.« 

Le pitch de l’éditeur :

« Ici, on a tous du sang indien et quand ce n’est pas dans les veines, c’est sur les mains. »

Le 11 juin 1981, trois cents policiers de la sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour s’emparer des filets des Indiens mig’maq. Emeutes, répression et crise d’ampleur : le pays découvre son angle mort.
Une adolescente en révolte disparaît, un agent de la faune démissionne, un vieil Indien sort du bois et une jeune enseignante française découvre l’immensité d’un territoire et toutes ses contradictions. Comme le saumon devenu taqawan remonte la rivière vers son origine, il faut aller à la source…
Histoire de luttes et de pêche, d’amour tout autant que de meurtres et de rêves brisés, Taqawan se nourrit de légendes comme de réalités, du passé et du présent, celui notamment d’un peuple millénaire bafoué dans ses droits.

Pourquoi ce livre ? 

« Ce roman graphique qui m’a retourné le cœur comme une crêpe à la chandeleur !

Attention, bombe littéraire : @sophielambda nous a pondu une perle !« 

@cestlinfirmiere le dit elle-même : « Je ne vais pas jouer les critiques littéraires, je suis hyper mauvaise pour ça. J’en fais très peu et ce pour cause, je ne lis pas. Voilà, bim-bam, c’est lâché : la nana écrit et elle lit pas… » 

Il n’empêche qu’elle a sorti sa plume pour nous donner envie de découvrir ce roman graphique et qu’on serait fort inspirés de suivre son conseil à découvrir en intégralité ici.

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Et parce qu’aujourd’hui j’ai pas envie de faire comme prévu, je me permets aussi un petit hors cadre pour vous inviter à découvrir son propre ouvrage, sur sa vie d’infirmière, illustré par un autre infirmier tout aussi génial, @l.homme.etoile.

Je n’ai pas encore lu ce livre, mais il n’est pas dans ma wishlist. Mieux : il est dans ma PAL (pile à lire) et ça, c’est une excellente nouvelle !

Le pitch de l’éditeur, Tant pis pour l’amour :

Tant pis pour l’amour nous plonge dans la véritable histoire d’amour de l’autrice. Avec humour, elle nous entraîne dans la spirale infernale d’une relation toxique avec un pervers narcissique et en propose les décryptages.

Quand Sophie rencontre Marcus, elle tombe amoureuse en 48h. Elle qui était si cynique en amour, cette fois, elle y croit. Sauf qu’il se révèle vite étrange. Sophie a alors besoin de comprendre ce qui ne va pas. Confronté à ses mensonges et ses incohérences, il a des réactions violentes, des excuses pour tout et arrive à se sortir de chaque impasse. Mais jusqu’à quand ? Sophie aime un manipulateur narcissique.

 

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